Autres apports cliniques du Dominic
Quelques exemples basés sur des associations ou, au contraire, sur des manques d’association mettent en évidence la richesse des apports cliniques du Dominic.
Exemples basés sur la comorbidité :
L’association de scores élevés aux tendances à l’anxiété de séparation et à l’opposition ou au TDAH évoque la surprotection.
L’association de scores élevés à la tendance au trouble de l’attention et à l’anxiété généralisée évoque davantage l’anxiété que le TDAH. Un enfant référé pour hyperactivité peut en réalité être très anxieux.
L’association de scores élevés aux tendances à l’anxiété généralisée et aux problèmes de conduite (délinquance) évoque un appel à l’aide.
Exemples basés sur le manque d’associations :
Les enfants décrits comme difficiles et dont Dominic est normal manquent d’insight et sont peu en contact avec leurs émotions. Un tel pattern est inquiétant : l’enfant est-il coupé de ses affects et/ou de la réalité?
Des résultats discordants, par exemple un enfant timide qui ne parle à personne, mais se décrit comme très agressif, évoquent aussi une dissociation avec la réalité.
Certains jeunes enfants (6 – 7 ans) expriment parfois un monde de fantaisies basées sur la télévision ou sur des jeux vidéo, qui peut suggérer une perte de contact avec la réalité.
Certains enfants (6-7-8 ans) rapportent des tendances aux troubles de conduite, mais peu de symptômes d’opposition. Ils communiquent des fantasmes agressifs qu’ils ne peuvent pas exprimer dans leur famille, et non des comportements réels.